Publié dans Culture

« LaLit Tanà » - L’Inde renforce ses liens culturels avec Madagascar

Publié le dimanche, 19 décembre 2021


Coopération. La 13ème édition de l'événement littéraire baptisé « LaLitTanà » s’est tenue en  ligne et a été retransmise en direct lundi dernier sur la page Facebook de l’ambassade de l’Inde à Antananarivo. Il s’agit d’un échange culturel afin de renforcer les liens entre les deux pays à travers la littérature, notamment sous forme de poésie, poème et des écrits. Cet évènement a été organisé par l’ambassade de l’Inde et l’Académie Malagasy  D’éminents poètes indiens et malagasy y ont participé. Un poète originaire de Bombay, en Inde a ouvert les festivités avec ses recueils de poésie incluant « Vanishing Acts ». S’ensuivaient d’autres artistes venant de ce pays tels que E.V. Ramakrishnan, Vinita Agrawal qui est l’auteur de quatre livres de poésie en anglais contenant entre autres « Words not Spoken » ou encore « The Silk of Hunger ». Du côté Malagasy, Dr Nalisoa Ravalitera, le fameux écrivain local et  bien connu du public, à la fois poète, co-fondateur du Cercle des poètes et écrivains ou « Faribolana Sandratra, vice-président de l’Académie Malagasy et maître de conférences à l’université d'Antananarivo, a fait rêver l’assistance avec ses deux poèmes qui parlent de l’amour. Par ailleurs, la catégorie « jeunes talents » a été représentée par Riambola Mitia, un impressionnant jeune poète et écrivain, lui qui était venu sur place pour lire ses deux poèmes écrits en anglais.
Fierté malagasy
En outre, Hobiana, un poète malagasy très connu, a également présenté ses deux poèmes écrits dans la langue de Shakespeare. La première œuvre est classée comme surréaliste. Celle-ci, intitulée « The Painted Girl », raconte les excitations reflétées par une image d’une fille peinte sur le mur. Quant au second poème « Night Reminiscences », ceci relate le délice d’un crépuscule nocturne, la sensation de bien-être créée le bruit de la pluie. Tsiky Rabenimanga, une poétesse et écrivaine basée à Madagascar, a également fasciné les participants avec ses deux poèmes axés sur la résilience. Elle est professeure de langues et enseigne la littérature aux étudiants universitaires d’Antananarivo. Son travail a été publié dans la revue « Tsarasoratra » - commissaire de l’équipe Ranjasoa Publishing, basée à Madagascar et aux Etats-Unis - et dans Indigo Magazine, un magazine qui promeut les œuvres réalisées dans la Région de l'océan Indien. Il faut savoir que Tsiky Rabenimanga a participé au projet de traduction de 100 « Great Indian Poems », initié et édité par le poète et diplomate Abhay K.
A titre de rappel, « LaLit Tana » est un événement culturel initié par l’ambassade de l'Inde à Madagascar. Son objet consiste à inviter poètes et écrivains, aussi bien malagasy qu’étrangers à se manifester. La première rencontre s’est tenue au mois de mai 2019.
Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Tourisme - Le Président Rajoelina déroule le tapis rouge aux investisseurs
  • Eglise catholique - Des évêques malagasy reçus par le Pape François
  • « World Global Summit » 2025 - Madagascar réitère ses ambitions agricoles et énergétiques
  • Autoroute Antananarivo - Toamasina - Le financement de la deuxième tranche assuré par la BADEA
  • Assassinat du Colonel Ratsimandrava - 50 ans après, le mystère reste entier
  • Sommet mondial des gouvernements - Le Président Andry Rajoelina à Dubaï
  • Nomination d’un PDS à la CU d’Antsiranana - Le maire-fugitif s’entête à dire non
  • Commune urbaine d'Antananarivo - Le président du conseil municipal prône le dialogue
  • Ambohitsorohitra - Vibrant hommage aux martyrs du 7 février 2009
  • Stratégie nationale de lutte contre la corruption - Un travail titanesque s’annonce

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • L’oiseau rare !
    Le mandat de Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) touche à sa fin. Nommée en février 2019 pour un mandat de trois ans et reconduite en 2022, Sahondra Rabenarivo ne pourra plus faire l’objet d’un renouvellement à la tête de ce poste très stratégique mais à la fois tant sollicité ou convoité également tant redouté. Après six ans passé à la direction de cette institution censée militer pour la bonne gouvernance, essentiellement contre la corruption et l’impunité, Rabenarivo ne cache pas son sentiment d’avoir quelque peu raté sa mission. Etant donné l’âpreté et la complexité de la tâche, une vague impression de fatigue l’assaille. Normalement sauf contretemps du dernier moment, la passation avec le ou la remplaçante à ce poste délicat devrait avoir lieu bientôt, vers mi-février. Mais avant tout, il faudra identifier la personne voulue répondant aux critères imposés. Ce qui n’est pas évident…

A bout portant

AutoDiff